LE BLOG


Août 2015
Le festival festin montois !
Première étape de travail "Les égarés !"
En partenariat avec La fondation Mons 2015, Le manège.Mons et le CC de Boussu


Voici quelques photos du spectacle en cours








Loin de Linden





LOIN DE LINDEN
VERONIKA MABARDI / GIUSEPPE LONOBILE


Un petit fils convoque ses grands-mères sur scène afin de comprendre le malaise qui existe entre elles. Par la magie du théâtre, assistez à la rencontre fantasmée entre ces deux femmes : Eugénie et Clairette.


La première a la tendre rusticité de la fille du garde-chasse ; la seconde a les manières mondaines d’une femme issue de « la haute ».  Tout les sépare. Et pourtant cette rencontre improbable retisse les morceaux éparpillés du puzzle attachant de l’histoire belge, des guerres, des conflits linguistiques… On découvre la vie telle qu’elle était il y a deux générations...
Un dialogue émouvant porté par deux grandes interprètes : Véronique Dumont et Valérie Bauchau.



Les dates


 15-déc Centre culturel de Nivelles 20h

17-déc  La Venerie / Boisfortsoirée
18-déc    La Venerie / Boisfortsoirée
19-déc  La Venerie / Boisfortsoirée

2-févr Rideau de Bruxelles20h30
3-févr Rideau de Bruxelles  19h30


                                   4-févr        Rideau20h30
5-févr Rideau20h30
6-févr Rideau20h30



9-févr Rideau20h30
10-févr Rideau19h30
11-févr Rideau20h30
12-févr Rideau20h30
13-févr Rideau20h30
14-févr Rideau15h

16-févr Rideau20h30
17-févr Rideau19h30
18-févr Centre culturel de Theux
19-févr Centre culturel de Rixensart
20-févr Centre culturel Pays des collines



23-févr Centre culturel d'Engis20h30



26-févr Centre culturel Sambreville
27-févr Centre culturel St Ghislain


1-mars  Manège-Mons
2-marsManège-Mons
3-mars Manège-Mons
4-mars Manège-Mons
5-mars Manège-Mons
6-mars Manège-Mons

8-mars Centre culturel de Dinant
9-mars Wolubilis



11-mars Centre culturel de Marche


      19 avril Ellezelles

19 mai : Festival de Coye  
France




22-maiCentre culturel de Braine Le Comte



Loin de Linden au festival d'Avignon !!

Texte de Véronika Mabardi

Avec Valérie Bauchau, Véronique Dumont, Giuseppe Lonobile.
Régie : Fabien Laisnez


DU 5 au 26 JUILLET 2015
Théâtre des DOMS


























Avignon 2015 !!

Tout l'équipage réuni !










Loin de Linden
de Véronika Mabardi



Une lecture en septembre 2013 qui nous a permis de bénéficier du soutien ferme du Manège.Mons et du Rideau de Bruxelles (qui était à l'initiative du RRRR festival !). Nous créons donc le projet dans le cadre du festival au carré à Mons ! Avec reprise à Mons et Bruxelles en 2016 !




Lecture du texte le samedi 28 septembre 2013 au Poème2 (Bx) dans le cadre du RRRR festival (Rideau de Bruxelles).
Avec Valérie Bauchau, Véronika Mabardi et Giuseppe Lonobile. Véronique Dumont étant prise par d'autres obligations. Mais ce n'était que partie remise !

Une première lecture avait été sollicitée par notre incontournable ami Emile Lansman lors du festival d'Avignon (2012) dans le cadre des "rencontres d'Emile" dans le jardin du théâtre des Doms. Nous présentions Childéric de Eric dans la salle alors que les mots de Veronika fusaient dans le jardin !



La genèse : Véronika était en résidence à Mariemont. Le CED l'avait invitée à passer quelques semaines près du très beau domaine qu'est le parc de Mariemont. Comme de coutume, les auteurs en résidence sont invités à "tester" leur texte fraîchement écrit. Vincent Romain (CED) m'avait alors demandé de lire ce nouveau texte avec Valérie et Véronique... La magie a fait le reste. Et l'envie de monter la pièce a fait son chemin... Assez vite !




I lost my virginity on this bridge... 





Voici un texte très étrange... I lost my virginity on this bridge... L'anglais c'est tendance !!

1ère véritable expérience avec écrans géants et acteur amplifié. Spectacle laboratoire au challenge difficile. En un mois monter un spectacle démesuré en impliquant des citoyens véritables "amateurs" de théâtre.




Partie du choeur





La scéno !




Tournage...




Childéric de Eric Durnez à Avignon

Nous voici donc à Avignon ! Je ne sais d'où vient ce besoin de partager notre expérience et d'épancher ainsi notre joie à la face du monde (artistique). Peut-être l'envie d'imprimer ces instants dans notre mémoire. Se promettre de ne rien oublier, de cerner chaque souvenir, chaque visage, chaque impression. De répertorier, trier, classer, ranger.
Il y aura des mots... Des images...  Pas énormément... Le tout au gré des humeurs... Rivé à des encablures de notre conscience, se loge le sentiment presque inavouable de vouloir exister...



Un air de fin, retour à Bruxelles et récupération du décor... Merci au Rideau de Bruxelles pour les chaises ! Mais qui est cette petite fille assise derrière le tabouret ?




Deux ponts célèbres...





Valérie (Bauchau), Thierry (Heelin) et Eric (Durnez)...



Le vélo, allié indispensable pour parcourir les rues sinueuses de la cité...



Thierry avant...




Thierry après...





Childéric a enfin trouvé son public, deux belles critiques, on salue la performance de Thierry, les pros répondent présents, Journée historique le 17 juillet : tous les spectacles des Doms affichent complet !! Nous aussi... Bonheur !




Théâtre des Doms vu de l'intérieur...





Le boss de l'ombre...






Avignon, cité du spectacle...





Le 7 juillet 00:27... On décompresse. La générale a eu lieu. Bien. Un projecteur "désappointé", une régie encore fébrile, mais tout ira bien. Thierry est en forme. Le spectacle ne laisse pas indifférent. Ça discute ferme au sortir de la séance. Qu'est-ce à dire ? L'avenir nous le dira.

Le théâtre des Doms est d'un confort inestimable... On s'y sent bien... On y reste volontiers !






Ici, avec Emile Lansman, Thierry Hellin et nos deux régisseurs : Manu Lecuona et Fabien Laisnez. Belle soirée conviviale...





Petit tour rue des Ecoles, à deux pas de la Manufacture, au Village du Off...









Petit chapiteau en bois... L'accès me fut interdit par le "Boss" en personne ! Greg Germain qui préside l'association qui encadre le OFF. (Chapiteau non accessible au public à cette heure matinale). Le journal La Provence m'apprend qu'il a joué dans la série "Médecins de nuit" et aussi... qu'il est la voix française de Will Smith ! (Cela ne m'a pas sauté aux oreilles !).






Dernière ligne droite avant générale... Fatigue et angoisse assez perceptibles dans les rangs... Dernières consignes de Isabelle Jans et de son équipe... Derniers préparatifs...





Un petit supplément d'âme :



Et la lumière fut...










L'affiche des Doms s'envole, s'envole, tel un papillon...





 Philippe toujours présent... Se rappelle à mes bons souvenirs dans l'entrée de notre appartement rue de la Banasterie !




Emile Lansman. Quelques livres sacrifiés sur l'autel des curieux. Les voleurs n'ont qu'à se rendre au Cloître Saint-Louis ! Il y a plein de beaux livres aussi là-bas. 






Le 5 juillet

Le calme avant...








Childéric : le petit dossier de présentation... 







Childéric
Eric Durnez

Thierry Hellin, au sommet de son talent." La libre Belgique
"Vertigineux. Intensément musical et jazzique. Beau à pleurer. Une grande oeuvre, magistralement interprétée." Le Soir





Spectacle reconnu par les Tournées Art et Vie.
Auteur : Eric Durnez
Metteur en scène : Giuseppe Lonobile
Acteur : Thierry Hellin
Musique de : Fabrizio Minichiello et Olivier Bilquin
Photo : Giuseppe Lonobile
Régie : Emmanuel Lecuona/Fabien Laisnez
Diffusion : WWW. CHARGEDURHINOCEROS . B E
Une création de l'Atis théâtre.
Une première étape de travail a été présentée et soutenue par Une Compagnie et par le théâtre L’L dans le cadre du Vrak Festival (au Marni).
A l’occasion du Festival au Carré, l’équipe a travaillé sur des aspects plus technologiques d’enregistrement et de diffusion du son, grâce à la complicité du manège.mons/Centre Dramatique/CECN2 et du Studio Art Zoyd de Valenciennes.


Articles : aller à l'onglet...

NOTE DE L'AUTEUR…
Childéric est un texte funambule sur le fil entre le théâtre et le récit introspectif. Le narrateur y explique les raisons de son départ de la Belgique vers le Gers, en une phrase de douze pages. L’obsession du verbe y est centrale. L’écriture s’y déroule comme un acte de survie, narcissique, asthmatique, délirant.
Le texte est autant le récit d’une détresse intérieure qu’une composition sonore. En un tourbillon frénétique, le narrateur ressasse jusqu’à l’écœurement ses inassouvissements. Le fleuve de ses mots libère sur le ton de l’outrance hyperbolique ou de l’humour ambigu, son éternel questionnement sur la vérité et le mensonge, le réel, l’impossible rapport aux autres, la solitude et l’écriture comme ultime et dérisoire refuge.
Eric Durnez

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE…
Childeric invite à un voyage intérieur… Un homme (l’auteur) raconte son exil, ses espoirs, ses désillusions, son refuge dans l’écriture… Nous rêvons tous d’un “là-bas” prometteur, d’un lieu où il ferait bon vivre… Il faut se rendre à l’évidence, les instants de pure liberté, de bonheur extrême, sont des instants volés au destin, de brèves sensations furtives nées du désir de vivre… Comment éterniser ces instants trop fragiles et éphémères ?... La force de Childéric réside dans le regard à la fois tendre et espiègle que porte l’auteur sur sa propre destinée… Eric Durnez évite de tomber dans le cynisme le plus froid… Il y a de l’humour là-dessous… Beaucoup d’humour et de tendresse… Ce n’est pas un règlement de compte avec la vie… C’est juste un état des lieux… Qui ne dure en réalité que le temps d’un songe sous un platane… C’est l’histoire de quelques secondes.
Giuseppe Lonobile

Dans la forme, nous avons un texte composé d’une seule phrase et un seul souffle… On suit une idée qui fait son chemin dans un coin de la tête… L’idée est tantôt nostalgique, rêveuse, rapide ou lente, tantôt drôle ou colérique… Le tout est, comme le dit l’auteur, une composition sonore. Celle-ci devrait, c’est notre challenge, plonger le spectateur dans un tourbillon de mots à la fois frénétiques et libérateurs…
L’acteur, au centre de la création, tantôt incarné, tantôt distant, emporté par une pensée qui lui donne le tournis, va s’adonner à un exercice périlleux… À mi-chemin entre le concert de jazz et le monologue, il va osciller au rythme de la pensée… Qui dirige qui ? L’acteur-interprète construit-il sa pensée ? Ou est-ce la pensée qui absorbe l’acteur pour l’emmener parfois au bord d’une transe incontrôlable ?
Le travail s’est effectué en amont dans la confrontation quasi nécessaire entre musicien et comédien… L’auteur lui-même regarde son parcours avec un œil tendre et amusé… C’est ce regard que nous voulons mettre en scène… La musique et la voix de l’acteur peuvent le générer, à condition qu’il y ait toujours ce même plaisir : celui de « jouer » comme un jazzman imbibé



Vivarium... Merveilleux souvenir d'une belle collaboration avec Céline, Hassiba et le Méridien...












































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